Noémie Van Cauwelaert, comédienne originaire d’Écaussinnes, aujourd’hui adoptée par Bruxelles, travaille également en tant que chargée de communication chez AMA brussels et à La charge du Rhinocéros.

Elle a joué dans le film Le Paradis de Zeno Graton, dans la série L’opéra de Cécile Ducrocq et Benjamin Adam, dans la série Culte – 2be3 de Yaël Langmann et en tant qu’actrice principale dans le travail de fin d’étude Entre chien et loup de Joey Karrier (IAD).

Depuis petite, l'expression corporelle a une place essentielle dans sa vie. Enfant timide, c’est par la force de son corps qu’elle a pu trouver sa place ; à travers le cirque, la voltige et la gymnastique à haut niveau. Elle la perd un peu à l’adolescence car l’enveloppe de son corps semblait appartenir davantage au regard des hommes qu’à son propre reflet. Depuis maintenant quelques années, elle la retrouve, cette place ; grâce à son engagement féministe, au théâtre, à la photographie et à la danse.

Son parcours lui a permis de toucher à différentes formes de langage scénique. Après avoir été diplômée d’un bachelier en communication et d’un master en Animation socioculturelle et Éducation permanente à l’IHECS, elle a suivi une formation de cinéma à l’Atelier Beatriz Flores Silva. Elle a, finalement, entrepris des études de théâtre au Cours Florent Bruxelles où elle a eu l’occasion d’être primée pour son projet PETROVNA lors du Festival Les Automnales. Pour approfondir son approche du corps, elle pratique depuis quelques années la danse contemporaine. Elle fait d’ailleurs partie depuis peu de la compagnie Quinto Elemento d’Ines Cera. Elle a aussi eu l’occasion de suivre des stages : au Théâtre de la Vie (avec Peggy Thomas et avec Antonin Compère), de Teatro Danza à Buenos aires, donné par Catalina Briski, de théâtre gestuel à la Maison de la Création avec Sicaire Durieux et à P.A.R.T.S avec Cassandre Cantillon, David Hernandez et Yuika Hashimoto.

Ses voyages, notamment en Amérique du Sud et en Asie, ont renforcé l’importance qu’elle accorde aux énergies et à l’empathie, en lui révélant à quel point la connexion aux autres (cultures) impacte son quotidien. Dans un contexte où l’individualisme est de plus en plus marqué, où le numérique et l’intelligence artificielle redéfinissent nos rapports sociaux, elle ressent le besoin d’interroger davantage le rapport direct et immersif des spectateurices à travers le théâtre et la photographie. Cette démarche l’amène à explorer, particulièrement dans son travail, les dynamiques entre présence, absence et perception, ainsi que leurs dialectiques au plateau. En parallèle et en résonance de son projet PETROVNA, elle travaille actuellement sur une performance autour des photographes Vivian Maier, Nan Goldin, Sophie Calle et Chantal Akerman.