Actrice sortie de l’Insas en 1996 avec les distinctions du jury, Je suis passionnée par le langage, celui de la langue bien entendu, mais aussi celui du corps tout en passant par la métaphore dans l’exploration plastique.
La scène est mon lieu mais je m’intéresse aussi à la relation entre art et soin, dans le cadre d’animations auprès de personnes fragilisées.

A 20 ans je joue professionnellement en France, après un court passage au conservatoire de Montpellier, où je suis née. Je pars ensuite pour Bruxelles, attirée par le jeu physique des comédiens belges et je rentre à l’INSAS.

A ma sortie d’école je travaille pendant 5 ans avec la compagnie Jours Tranquilles en Suisse sous la direction de Fabrice Gorgerat. La visée était politique et poétique, nous suivions des échauffements de danse lors des répétitions et toute l’équipe nourrissait la dramaturgie du spectacle.

Parmi les rencontres marquantes de cette période, il y a eu Marco Baliani à Rome, avec son travail de « corpo narrante », corps narratif. Lors d’un atelier d’un mois nous élaborons un spectacle, acteurs tunisiens, italiens et français, sans textes, à partir d’improvisations sur le thème de l’exil.

En 2001 je décide de m’installer à Bruxelles et depuis lors j’ai joué avec divers metteurs en scène dont Stéphane Arcas, plasticien, auteur et metteur-en-scène, et récemment dans le théâtre jeune public le spectacle "Cela va sang dire" de Delphine Cheverry.
Dans mon parcours, j’ai également collaboré à deux spectacles de la compagnie flamande Kwaadbloed de Ugo Dehaes, à la frontière danse/théâtre.
J’ai été durant de longues années modèle pour le peintre Bernard Gaube. Nous avons créé ensemble une performance intitulée « Chiner la peinture ».
J'aime les formes hybrides mais j'aimer aussi les histoires à raconter.
Je suis devenue belge en 2021.