–> Voici deux questions posées publiquement au Bilan du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la FWB qui se tenait au Théâtre des Galeries en présence notamment de la Ministre Milquet et de monsieur Tron, directeur général de la Télévision à la RTBF, le 24 mars 2015 :
1) – « Quand on nous dit qu’un ARTISTE qui travaille uniquement ou principalement en FWB – et donc non encore « reconnu » notamment France ! – ne fera aucune entrée, aucune recette, aucune part de marché, aucune audience, parce que PERSONNE ne le connaît, MAIS que dans un même temps, PERSONNE ne fait rien (ou si peu !) pour cette RECONNAISSANCE,
Ne pensez vous pas qu’il devient extrêmement URGENT, dans le cadre notamment des politiques de relance, de faire tourner la roue autrement et d’imaginer – comme le font depuis longtemps nos collègues flamands ou québécois – une véritable NOUVELLE FORME D’OFFRE CULTURELLE de valorisation dans les médias pour nos artistes ? Offre à imaginer avec le secteur de la création artistique et qui serait dédiée EQUITABLEMENT, VOIR MAJORITAIREMENT à nos créateurs et nos créations ISSUS DE LA FWB ?
Que cette question se réfère aussi à une mission de service public se devant d’être respectée pleinement, notamment par des opérateurs tels que la RTBF, subventionnée par des deniers publics affectés en partie à cette obligation !
Peut-être dès lors verrons-nous par surcroît la courbe s’inverser pour les investissements en Tax Shelter dédiés aux films majoritaires belges (culturels et financier) ? Et bien d’autres choses encore ?”
2) – “Quelle est le véritable rôle et l’influence attendus de la Plateforme de Concertation RTBF/FWB/Secteurs culturels telle que prévue par arrêté du Gouvernement de la C.F. relatif à cette plateforme de concertation visée à l’article 51 du quatrième contrat de gestion de la RTBF 2013-2017 et tel qu’approuvé par le Gouvernement de la FWB en sa séance du 7 janvier 2015 ?
L’offre culturelle de la RTBF n’est-elle pas en effet déjà balisée et concertée en interne et en amont de la première réunion de cette plateforme ?
Ne faudrait-il pas y adjoindre des représentants de la Société Civile ? Ne faudrait-il pas non plus, à l’instar de la plateforme initiée en 1995 par Henri Ingberg (Atelier Culture et Télévision) permettre à cette plateforme de se réunir de manière plus régulière que deux fois par an ? Avec une fréquence autorisant une réelle réflexion prospective ? Avec une représentativité de référence pour un opérateur de service public ?”
(Pierre Dherte)